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Le mot du langage est un mot semi-étranger. Il ne le sera plus quand le locuteur y logera son intention, son accent, en prendra possession, l’initiera à son aspiration sémantique et expressive. Jusqu’au moment où il est approprié, le discours n’est pas dans un langage neutre et impersonnel (car le locuteur ne le prend pas dans le dictionnaire !), il est sur des lèvres étrangères, au service d’intentions étrangères, et c’est là qu’il faut le prendre et le faire sien.
1/ Vous aimez le poids des mots, le choc des synthèses, la densité vous plaît. Allez en E.
2/ Où nous mènera le refus du dictionnaire ? Pour le savoir, allez en C.