Le loto / Go Fish / 7 familles du Kaléidoglotte


Adultes et enfants à partir de 6/8 ans.

Le jeu est protégé par Creative Commons. Il est téléchargeable ici.

 

Composition du jeu :

  • ­ 8 planches de loto.
  • ­ 48 pions.
  • ­ 48 cartes réparties en huit familles de langues, huit familles de six cartes présentant en 48 langues les six personnages des six planètes visitées par le Petit Prince.
  • ­ 8 cartes “Terre”, la septième planète du Petit Prince. Cette septième carte présente un échantillon de chacune des langues de la famille, sous la forme d’une même phrase, la phrase qui présente la Terre.

Objectif :

Découverte active et ludique des langues et des familles de langues d’une Europe élargie.

Plusieurs jeux en un

Le matériel proposé permet de jouer à différents jeux classiques, et d’en inventer de nouveaux, au fur et à mesure des progrès des joueurs.

Premier jeu : découverte. Jeu du loto.

On joue avec les planches de loto et les pions bleus.
Les planches de loto sont disposées, à l’envers, sur la table.
Chaque joueur­-joueuse tire au sort la ou les planches de loto qui seront les siennes, et les retourne devant lui ou elle.

Les pions bleus sont posés en tas, à l’envers, au centre de la table.
À tour de rôle, chaque joueur-­joueuse tire un pion et annonce à voix haute et distinctement le nom du personnage écrit en gras sur le pion. La personne qui reconnaît ce personnage comme étant sur sa planche annonce à son tour le nom de la langue du personnage, écrit en gros sur sa planche et en petit sur le pion. Elle pose alors le pion sur le personnage qui lui correspond. Le but est de remplir les planches de loto.

Deuxième jeu : appropriation. Le Jeu du Go Fish

On joue avec les planches du loto, les cartes “Terre” et les cartes des personnages. Ce jeu, intermédiaire entre le loto et les sept familles est l’ancêtre anglais du jeu des sept familles. Les joueurs-­joueuses constituent
des familles qui leur ont été attribuées en début de partie. Ici ce sont les cartes bleues, cartes “Terre“, qui décident de la répartition.
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Distribution des cartes : 6 ou 7 cartes par personne.
On joue avec une pioche.
Chaque joueur ou joueuse tire au sort une carte bleue. C’est la première carte de sa famille : elle réunit une même phrase dans toutes les langues de la famille. Il ou elle devra constituer la famille qui lui a été désignée par la carte, en demandant les personnages à la, ou aux, personnes de son choix.

Quand la demande aboutit, on pose la carte obtenue sur la planche de loto de la famille, et on rejoue. Sinon, la personne sollicitée répond “Go Fish”, ce qui signifie “va à la pêche !”. Le joueur pioche alors une carte. Si la pêche est fructueuse, il rejoue. Sinon, le tour continue, dans le sens des aiguilles d’une montre.

Quand la planche est remplie, on tire une deuxième carte bleue et on
commence une nouvelle famille. Ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les planches aient été remplies. Le but est de remplir le plus vite possible le plus de planches de loto possible.

Troisième jeu : bagarre ! Le Jeu des
sept (ou huit) familles.

On joue avec les seules cartes “personnages”.

Chaque joueur ou joueuse cherche à constituer une famille dont il a en main au moins une carte, en demandant les personnages qui lui manquent
à la, ou aux, personnes de son choix. Quand la demande aboutit, on rejoue. Sinon, on pioche une carte. Si la pioche est fructueuse, on rejoue. Sinon, le
tour continue, dans le sens des aiguilles d’une montre.

Une famille de langues non terminée reste dans les mains des joueurs, et peut donc changer de mains, dans la mesure où plusieurs personnes peuvent tenter de la faire.
Le but est de faire le plus grand nombre possible de familles complètes.

Variantes

Le matériel propose un riche matériau linguistique.
Le jeu du loto permet de découvrir et de s’approprier les noms des personnages et les noms des langues, ainsi que la composition des familles. Il est drôle, parce que les prononciations sont nécessairement
fantaisistes, et cette première approche des mots libère déjà un peu de la “peur de mal faire”, tout en faisant vivre un certain plaisir de l’étrangeté.
Le Go Fish et le Jeu des 7 (ou des 8) familles peuvent donner lieu à l’invention de jeux multiples, simples ou plus complexes.

Il est important de ne pas tout de suite poser trop de contraintes linguistiques.
On peut, par exemple, jouer en demandant “le roi de la famille finno­-ougrienne”, ce qui représente une entrée culturelle dans le jeu, et déjà un apprentissage. Le but est d’ouvrir les esprits à la curiosité des langues, d’autoriser à se les autoriser.

Le matériau linguistique

1) sur les cartes :

  • un texte un peu long qui présente dans la langue de la carte, en caractères un peu gros, la planète et le personnage,
  • en caractères un peu plus petits, la première réaction du personnage à l’arrivée du petit prince ­
  • en bas de la carte, en italiques, les noms de tous les personnages de la famille.

2) sur les planches :

  • ­ en gras, les noms des six langues de la famille ­
  • une présentation abrégée du personnage dans sa langue, extraite du texte de la carte. ­
  • le nom de la Terre dans les six langues de la famille (carte bleue).

3) sur le tableau des langues :

  • les noms des langues
  • la même phrase que sur les planches du loto.

Télécharger ici les éléments du jeu

http://labosdebabel.org/loto-go-fish-familles/