Intervention Controverse Michel Huber


Val d’Aoste : Enseigner l’histoire par une didactique bi-plurilingue.

Michel Huber

 

1 – Le cas du Val d’Aoste : un tri-linguisme de fait ?

-Valdôtain rattaché au Franco-provençal plus proche de la langue d’oil que de la langue doc.

-Français.

-Italien (Fascisme – Immigration en provenance d’autres régions italiennes notamment de Vénétie).

2 – Que doit transformer l’enseignement de l’histoire ?

Des représentations :

-armées par des concepts (J. Bruner).

-enrichies et transformées par l’utilisation critique de documents historiques.

-situées spatialement et chronologiquement.

3 – Exemple d’un travail plurilingue sur la Résistance.

Extrait d’un cours (échange sur les mots « maquis », « partisan »)

4 – Aspects bénéfiques :

Renforcement de la conceptualisation (cf. J. Bruner)

Renforcement de l’approche critique du document historique (documents en français, en italien, parfois en valdôtain)

Approche historique des langues, étymologie compréhension, langue dans sa fonction de conceptualisation.

Elargissement spatial des représentations.

Acquis linguistique en LV? Langue dans sa fonction de communication.

5 – Limites :

Activité chronophage étendue des programmes.

approfondissement

Importance de la co-intervention (professeur d’histoire / professeur de français)

LV1 LV2

  • L véhiculaire (généralement le français)

  • L de service (généralement l’italien)

Dans le travail sur la Résistance macro-alternance entre les deux langues car utilisation de documents tantôt en français tantôt en italien.

Conclusion :

  • Quelles finalités éducatives, didactiques ?

  • Adapter les programmes.