FSM Tunis 2013 quels dispositifs de travail inclusifs


 

Réunion ouverte des co-présidents des Labos de Babel Monde : Notes de Bouazzi Mohamed-Maroc

Apprendre à s’organiser et mettre en place des dispositifs de travail inclusifs, sur les mêmes principes que ceux développés dans nos ateliers d’éducation nouvelle et populaire : c’est cette idée qui s’est précisée au cours de la réunion. Il faut dépasser les comportements reproduits par la plupart des associations au FSM, qui juxtaposent les activités et les pensées des unes et des autres et, en fin de compte, entrent en concurrence entre elles -sous le slogan Dignité – sans recul ni réflexion

Ordre du jour :

1-Analyse et valorisation de l’expérience vécue à Tunis

2-La place des langues et de l’éducation dans le FSM, nos interventions

3-Préparation du colloque octobre 2014, à Perpignan

1-Analyse et valorisation de l’expérience du Forum Tunis 2013 :

– On y a éprouvé la force de la dimension internationale, et l’importance de la culture, des cultures autochtones. Le besoin de développer un sens de l’identité plus fort, en le travaillant.

– L’important : le croisement des peuples.

– L’art populaire : contes, fables,

– Nous venons parce qu’ici on peut apprendre des autres ; agir pour rencontrer les autres et provoquer la pensée ; pour construire avec les autres. On y réalise que l’on n’est pas tout seul, que l’on partage les mêmes rêves et tout cela aide à se poser les bonnes questions : découvrir l’Autre , notre miroir. On a une image figée de ce qu’on est et de ce qu’on aimerait être. Se situer par rapport aux autres pays : on en ressort plus tranquilles. On n’est pas seuls !

2- La place des langues et de l’éducation dans le FSM, nos possibilités d’intervention

Puisque se pose la question des pratiques …

 Cette dimension de la rencontre, de la force créée par les liens qui se tissent au delà des États à l’échelle de la planète est essentielle et invite à une suite : la mise en marche de ce monde possible que nous rêvons ensemble demande une méthodologie de la rencontre. Comment on s’organise ?

– L’apport des Labos de Babel : créer des activités qui forcent la rencontre, des chantiers sur des objets communs, ouvrir des brèches dans les habitudes de chacun.

– S’appuyer sur la tradition et la création populaire. Il y a des alliances à faire avec les indigènes d’Amérique du sud, du Québec , du Kalahari, des montagnes basques… qui s’appuient sur des savoirs ancestraux pour préparer l’avenir ; de la cosmogonie Maya aux mythes de tout poil, vers les arts traditionnels ( chants, contes, poésie…)

-Rechercher de l’intelligence en s’appuyant sur la pensée dans les autres langues, traduire et faire traduire des textes. Une langue qui meurt c’est une civilisation, une vision du monde qui meurt. La magie des langues efface-t-elle le positivisme ?

– L’intelligence des langues au service de changements dans l ‘éducation

3- Préparation du colloque d’octobre 2014, à Perpignan

L’assemblée de convergence de Perpignan ou le Tri-Forum de Perpignan en trois volets :

I- Fête : Festa, Dignité et langues ( le catalan accueille les indigènes du monde entier)

II- Création : Création dans tous les Arts

III- Recherche : Colloque international, C.S. Peirce, Ici et Maintenant avec tous les Signes