Nés au croisement de divers mouvements d’éducation nouvelle et d’éducation populaire, les Labos de Babel se reconnaissent dans un projet collectif d’émancipation solidaire.
Buts de notre association :
Contribuer à faire émerger et nommer une nouvelle et puissante utopie mobilisatrice fondée sur l’affirmation de l’égalité linguistique, donc symbolique, des personnes et des peuples.
Lutter contre l’insécurité linguistique liée au monolinguisme idéologique et former tout de suite et partout des amoureux du langage amateurs de tous les parlers, les leurs, ceux des autres.
Mettre en lien entre eux les parlers du monde. Défendre une langue, c’est les défendre toutes. Vivre et s’intéresser aux patois des autres rétablit le nôtre dans un statut d’égalité symbolique avec toutes les langues du monde. Les langues sont notre patrimoine collectif.
Activités :
Produire, développer, publier des pratiques culturelles et d’apprentissage multilingues, où les langues étrangères ne soient pas un obstacle mais une aide et une chance pour la pensée : projets publics, ateliers, jeux, démarches de formation…
Construire collectivement la théorie et le discours qui feront de ces pratiques des arguments et des outils.
Construire des formations stages, universités d’été, rencontres, pour partager et dynamiser la transformation des pratiques.
Structures :
Ce mouvement est informel et multipolaire. Il est constitué de personnes et de groupes mettant en oeuvre des actions culturelles pédagogiques et symboliques développant ses buts. il s’appuie sans s’y restreindre sur des réseaux existants : Forums des langues du monde, Mouvements d’éducation nouvelle, Mouvements d’éducation populaire, Mouvements sociaux altermondialistes (réseaux de défense de la mobilité des personnes, réseaux de défense des économies locales et de la ruralité…), Mouvements de lutte contre l’ethnicisation des conflits, les peurs et haines xénophobes, les nationalismes, les idéologies sécuritaires et pour le développement de logiques de paix. Il est international.
Principes pédagogiques et méthodologiques :
La création partagée, les arts mis au service de la rencontre interlinguistique L’écriture et la parole comme formes de la pensée, à travailler comme telles, dans des situations qui remettent du « je » dans le « nous », du poétique dans le rationnel, de l’expérience singulière et du récit dans la formulation des idées générales.
S’autoriser à produire collectivement des œuvres d’art et de la pensée scientifique contre les dogmes construits par les systèmes de domination.
Les mouvements artistiques et de recherche pédagogique sont mis à contribution ainsi que les avancées des sciences contemporaines .